Clin d’œil à Louise Labbé, poétesse lyonnaise du XVIe siècle qui fut tour à tour admirée, encensée, puis critiquée, dénigrée (notamment au XIXe siècle), ses détracteurs allant même jusqu’à lui dénier la paternité (ou plutôt la maternité) de ses poèmes et même, plus récemment, mettre en doute son existence même.
Pour ma part, (sans être un connaisseur ni un spécialiste), je pense que Louise Labbé fut une grande poétesse (l’une des premières de la langue française), écrivant, dans une belle langue, à mi-chemin entre le vieux français du Moyen-âge et le français moderne, et exprimant, avec beaucoup de force, de tempérament et de sensibilité, la difficulté d’être, de vivre et d’aimer.